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Pascal Robaglia : “Le bateau c’est la vitesse et l’aventure !”

Le manager de la Galerie Gilbert Bard voue une passion sans bornes pour l’art. On le sait moins, mais Pascal Robaglia se consacre depuis plus de 25 ans à une autre passion : la mer. Entretien.

Si vous deviez vous présenter en quelques mots…

Pascal Robaglia : « Diplômé d’une Ecole de Commerce j’ai commencé ma carrière dans la parfumerie chez L’Oréal. Puis, passionné par l’art et désireux d’être mon propre patron, j’ai créé ma propre galerie d’art.

J’ai également été marié et suis père de deux filles, Elise et Bérénice, âgées de 30 et 23 ans. Je suis un grand passionné de montagne (ski et alpinisme), de plongée bouteille et donc de bateaux.

 

Vous êtes donc (re)connu pour votre activité de galeriste, mais vous pratiquez aussi la navigation. d’où vous vient cette passion ?

Pascal Robaglia : J’ai découvert le bateau en 1991. La mer est un merveilleux tableau vivant ou tout change à chaque instant. Et puis le bateau c’est la vitesse et l’aventure, les cheveux aux vent dans un univers de parfums, de sensations et d’air pur.

 

Pascal Robaglia : « j’ai pu me reposer et dormir dans la maison de Mick Jaegger ! »

 

Comment avez-vous appris à naviguer ?

PR : J’ai appris à naviguer en Corse avec un merveilleux marin, François Pujuila, terriblement attaché à son pays. Je l’ai connu grâce à mes origines corses.

 

Justement, la Corse a-t-elle joué un grand rôle dans cette vocation ?

PR : Un cousin corse de mon père était un grand avocat pénaliste de cours d’assise, passionné par la défense de ses turbulents compatriotes et qui, dans bien des cas, à éviter la guillotine à ses clients. En Corse, mon nom évoquait à l’époque encore bien des souvenirs…

 

Avez-vous une préparation spécifique avant de prendre la mer ?

PR : Avant de prendre la mer il faut bien sûr vérifier le bateau, faire sa check-list, faire les provisions de bouche, de boissons et des fournitures nécessaires à la navigation. Mais le plus important et de faire attention aux personnes qui voyagent avec vous !

 

Quel voyage vous a le plus marqué ?

Pascal Robaglia : Le voyage qui m’a le plus marqué fut  le croissant antillais avec nombre d’escales dans les îles. Notamment à Moustique où j’ai pu me reposer et dormir dans la maison de Mick Jaegger !

J’ai aussi adoré les tours de Corse, la traversée depuis Cannes ou Marseille, les nombreuses balades en Sardaigne, l’île d’Elbe ou encore les traversées verts l’Italie, Rome ou Capri.

Le plus long voyage fut d’atteindre Athènes via les nombreuses îles volcaniques où les villages de pêcheurs sont tellement charmants et poétiques.

 

Pascal Robaglia
Prendre la mer, c’est aussi bien choisir son bateau

 

Quelle est l’émotion que vous associez le plus a la voile ?

PR : La plus belle des émotions est sans doute ce sentiment de liberté que procure le bateau. Je dirais même qu’on a l’impression de voler.

 

Quels conseils donneriez-vous pour un néophyte qui voudrait se lancer ?

PR : Pour commencer le bateau, il faut apprendre les bases du maniement. Ensuite, les connaissances élémentaires météo. Il faut bien se faire conseiller et ne pas avoir peur de se lancer, « de prendre la mer » .

 

Enfin, pensez-vous qu’il existe des similitudes entre la voile et les tableaux ?

Pascal Robaglia : Entre la voile et les tableaux il y a cette magie du beau qui vous transcende et vous transporte.