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Départ en croisière : Que faire sur un voilier ?

Lorsque l’on navigue sur un voilier, impossible de parler de « journée type ». En effet, chaque navigation va dépendre de plusieurs facteurs, dont nombre d’entre eux sont incontrôlables. Les conditions météorologiques notamment. Si vous traversez l’Atlantique ou bien si vous naviguez le long des côtes, votre navigation ne sera évidemment pas la même. Le déroulement d’une navigation va également dépendre des objectifs de votre équipage. Pour une navigation le long des côtes, voici donc ce qu’il se passe à bord ! 

Avant de partir, il faut préparer son départ ! Comme pour tout départ en vacances ou autre, vous avez besoin de vous organiser avant le jour J. La veille au soir donc, il est important de regarder les marées, mais aussi les courants, les vents et la distance que l’on a à parcourir. Il est important d’effectuer ce travail la veille, voir même avant, pour savoir quand le bateau doit partir et quand il arrivera à bon port. On commence donc par se munir d’une carte, afin de savoir comment partir et comment arriver. Ensuite, on regarde une « carte d’ensemble » pour connaître les différentes options pour le trajet. Important également de regarder les vents prévus. Il faut savoir que certains passages ne sont praticables que par marée haute, mais pas en marée basse. On fait donc un « calcul de marées », pour s’assurer que le bateau passera bien à tous les endroits du parcours. C’est aussi avec ces données que l’on va pouvoir connaître les courants, et donc pouvoir préparer l’itinéraire idéal, tout en calculant le temps nécessaire pour arriver du point A au point B. Cette préparation peut facilement prendre 1 heure. 

Vient ensuite la jour du départ. Avant de partir, un bon petit déjeuner consistant et équilibré, et ne pas oublier de ranger le bateau, pour y voir plus clair et éviter que tout ne tombe pendant la navigation ! Si vous faites la vaisselle à bord, pensez à vous munir d’un produit le plus respectueux de l’environnement que possible. Une fois prêts, on prépare et hisse les voiles, en s’assurant qu’elles soient bien tendues. On allume le moteur, lève l’encre, inscrit dans le journal de bord le moment du départ, et c’est parti ! L’un des membres de votre équipage devra être à la navigation, indiquer la direction à suivre à l’aide d’une carte, et un second membre de l’équipe devra vérifier, avec un compas de relèvement, que le bateau suit bien la route indiquée. Une fois que vous serez un peu éloignés des rochers, c’est le moment de dérouler la voile avant, et d’éteindre le moteur. Cette fois, c’est vraiment parti ! Sur un voilier, ce que l’on aime bien faire c’est de tenir un journal de bord. Sur celui-ci, on indique ce qu’il se passe, l’heure à laquelle cela se passe, en ajoutant quelques précisions comme la météo, la distance parcourue depuis la dernière ligne…

Quand il n’y a pas beaucoup de vent, regardez les courants. Ils vous donneront des informations quant à la direction dans laquelle ils vous emmèneront. Sachez que sur un bateau, tout en vous relayant bien sur, il est important de faire des petites siestes assez régulièrement, car vous serez souvent fatigués. Durant une navigation, il est important de régulièrement se positionner sur la carte. Pour cela, il existe plusieurs façons de faire. On repère des visuels, des indices dans la mer, grâce auxquels vous pourrez effectuer des prélèvements grâce au compas et tracer des lignes qui vont vous permettre, de manière plus ou moins précise, de connaître votre position. 

Vous pouvez aussi naviguer « à l’estime », en estimant au bout d’un certain temps où vous vous trouvez, en connaissant votre cap et votre vitesse. Vous pouvez ensuite évidemment utiliser le GPS, qui va directement vous donner des coordonnées vous permettant de vous placer sur la carte. 

C’est bientôt le moment d’arriver à destination. Lorsque vous approchez, il vous faudra appeler la capitanerie, afin de savoir si c’est une bouée ou un quai que vous trouverez à votre arrivée. Vous appelerez via votre VHF, sorte de téléphone portable à bord. Vous annoncerez alors votre type de bateau ainsi que ses dimension, afin de savoir s’il y a une place pour vous. 

Une fois au port, vous pourrez vous mettre « à couple » avec un autre bateau, en veillant toutefois à ne pas être trop proche de ce dernier, et jouez avec les amarres afin que les barres de flèches de votre bateau ne s’entrechoquent pas avec celles de l’autre bateau. Une fois débarqués, plus qu’à payer le port !

La passion de Pascal Robaglia pour… la mer !

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Pascal Robaglia : “Le bateau c’est la vitesse et l’aventure !”

Le manager de la Galerie Gilbert Bard voue une passion sans bornes pour l’art. On le sait moins, mais Pascal Robaglia se consacre depuis plus de 25 ans à une autre passion : la mer. Entretien.

Si vous deviez vous présenter en quelques mots…

Pascal Robaglia : « Diplômé d’une Ecole de Commerce j’ai commencé ma carrière dans la parfumerie chez L’Oréal. Puis, passionné par l’art et désireux d’être mon propre patron, j’ai créé ma propre galerie d’art.

J’ai également été marié et suis père de deux filles, Elise et Bérénice, âgées de 30 et 23 ans. Je suis un grand passionné de montagne (ski et alpinisme), de plongée bouteille et donc de bateaux.

 

Vous êtes donc (re)connu pour votre activité de galeriste, mais vous pratiquez aussi la navigation. d’où vous vient cette passion ?

Pascal Robaglia : J’ai découvert le bateau en 1991. La mer est un merveilleux tableau vivant ou tout change à chaque instant. Et puis le bateau c’est la vitesse et l’aventure, les cheveux aux vent dans un univers de parfums, de sensations et d’air pur.

 

Pascal Robaglia : « j’ai pu me reposer et dormir dans la maison de Mick Jaegger ! »

 

Comment avez-vous appris à naviguer ?

PR : J’ai appris à naviguer en Corse avec un merveilleux marin, François Pujuila, terriblement attaché à son pays. Je l’ai connu grâce à mes origines corses.

 

Justement, la Corse a-t-elle joué un grand rôle dans cette vocation ?

PR : Un cousin corse de mon père était un grand avocat pénaliste de cours d’assise, passionné par la défense de ses turbulents compatriotes et qui, dans bien des cas, à éviter la guillotine à ses clients. En Corse, mon nom évoquait à l’époque encore bien des souvenirs…

 

Avez-vous une préparation spécifique avant de prendre la mer ?

PR : Avant de prendre la mer il faut bien sûr vérifier le bateau, faire sa check-list, faire les provisions de bouche, de boissons et des fournitures nécessaires à la navigation. Mais le plus important et de faire attention aux personnes qui voyagent avec vous !

 

Quel voyage vous a le plus marqué ?

Pascal Robaglia : Le voyage qui m’a le plus marqué fut  le croissant antillais avec nombre d’escales dans les îles. Notamment à Moustique où j’ai pu me reposer et dormir dans la maison de Mick Jaegger !

J’ai aussi adoré les tours de Corse, la traversée depuis Cannes ou Marseille, les nombreuses balades en Sardaigne, l’île d’Elbe ou encore les traversées verts l’Italie, Rome ou Capri.

Le plus long voyage fut d’atteindre Athènes via les nombreuses îles volcaniques où les villages de pêcheurs sont tellement charmants et poétiques.

 

Pascal Robaglia
Prendre la mer, c’est aussi bien choisir son bateau

 

Quelle est l’émotion que vous associez le plus a la voile ?

PR : La plus belle des émotions est sans doute ce sentiment de liberté que procure le bateau. Je dirais même qu’on a l’impression de voler.

 

Quels conseils donneriez-vous pour un néophyte qui voudrait se lancer ?

PR : Pour commencer le bateau, il faut apprendre les bases du maniement. Ensuite, les connaissances élémentaires météo. Il faut bien se faire conseiller et ne pas avoir peur de se lancer, « de prendre la mer » .

 

Enfin, pensez-vous qu’il existe des similitudes entre la voile et les tableaux ?

Pascal Robaglia : Entre la voile et les tableaux il y a cette magie du beau qui vous transcende et vous transporte.